Caractère

Tu es égoïste, mais jamais quand ça concerne ton père ou tes deux petits frères. Tu décrocherais la lune pour eux si on te le demandait. T’a plus de cœur pour les animaux que pour le genre humain en général et c’est peut-être ce qui facilite ton métier et te donne une aisance si particulière dans la traite d’humains, de drogue, de choses illégales pour les dommages qu’elles peuvent faire à la société en général. Dès ton jeune âge, tu as été désensibilisé à la douleur des autres, donc l’empathie n’est pas ton fort, mais tu es bon acteur lorsqu’il faut prétendre en avoir. Il y a quelques proches pour qui tu en éprouve encore, des amis, ta famille. Tu as l’air d’un humain normal, mais tu as quelque chose de cassé en dedans. Peut-être tes rêves, ton innocence. Pourtant tu n'as pas été violenté, violé, abusé. Tu ne retrouves ta candeur que lorsque tu peux côtoyer un animal, c’est probablement pourquoi tu tu es accaparé d’un énorme bengal et que tu deviens un peu stupide en sa compagnie. Comme tout amoureux des animaux en fait. Tu as fait modifier ton appartement pour qu’il puisse y rester en pleine forme en plus d’être heureux.

Ton humour est particulier, tu n’es pas du genre à pousser des blagues, mais tu aimes bien rire de celles des autres. Tu es pas juste un patron, tu es un leader. Tu es bon avec tes subalternes et ils te le rendent avec une fidélité inébranlable. Difficile à approcher, tu es un introverti aux airs charismatiques qui travaille fort. Tu fais des choix intelligents, te laisse rarement guider par la frustration et tes colères ont de quoi faire craindre beaucoup de gens. Tu es sadique d’une certaine manière, sans cœur d’une autre, doux avec tes aimés et aimant parfois.

Personne ne t’a jamais vu en colère, et cela s’explique peut-être par ta patience inquiétante. Personne ne t’a vu amoureux non plus ou sincèrement passionné. Tu manques de cœur pour ce qui n’est pas ta famille. On reconnait ta force, ton intelligence et ton charisme particulier, tu es tout juste assez réservé en digne introverti. Tu es un bon négociateur, et parfois négocier veut dire torturer, quoi que tu n’es jamais celui qui se salit les mains. Tu es une tête pensante, un esprit novateur, mais en même temps tu es curieux, travaillant, motivé.

Il n’est pas rare de te trouver devant un documentaire, un film d’horreur (pas SAW, tu détestes SAW, ça et le gore, tu hais le gore), une comédie romantique ou un bouquin quelconque. T’adore la littérature Française, Anglaise et Japonaise, tu es moins fan des langues qu’on ta forcé à apprendre pour faciliter les échanges sans traducteur comme le Mandarin.

Physique

L’eau coule sur ta peau, ta musculature saillante, due à un entraînement régulier et demandant ruisselle sous le jet d’eau. La douche te fait du bien, et tu y passes juste assez longtemps pour ne rien gaspiller de cette eau salvatrice. Tu passes ton visage sous le jet, fermant tes yeux tout juste assez bridés. Ton nez est une agréable pointe et tu as conscience d’être bel homme. Tes jambes son puissantes, ton corps athlétique, ton visage a de quoi plaire, mais tu préfères des histoires sans lendemain et tu ne joues de tes charmes que pour celles-ci.

Tu fermes le robinet, sort de la douche et t’enroules d’une serviette pour te sécher et bientôt, t’en es à ajuster ta cravate d’un geste volontairement lent, secouant légèrement tes boucles noires avec habitude. Complets sur mesures de gris à noir, cravates dans les mêmes tons, ta garde-robe contient peu de vêtements qui ne sont pas dédiés à ton travail qui te suit partout où tu vas. Tu passes tranquillement des gants de cuir sur tes doigts puis l’ensemble de tes mains.  Un vétérinaire doit protéger ses doigts et une partie de toi, un peu stupide, espère encore réaliser ce rêve quand tu seras débarrassé de ce fardeau familial qu’est d’être l’héritier Hatori.  Tu enfiles ton trenchcoat et regarde le miroir de l’entrée de ton appartement. Tes yeux gris clair sont critiques sur ton apparence. Tu as de la classe. Tout est parfait, que ce soit les boutons de manchette ou l’élégance professionnelle avec laquelle tu te déplaces.

Ton téléphone sonne, tu le prends, tu es pas obligé de retirer tes gants qui sont fait pour les surfaces des téléphones intelligents. Tu décroche et ta voix grave emplit l’air, calme, voire froide.

« J’arrive. »

Que tu te contentes de dire avant de raccrocher. Ton expression taciturne s’adoucit quand tu sens une pression sur tes jambes. Putain, tu vas encore devoir passer le rouleau. Ton chat est à tes pieds et te fait savoir que tu es aimé. C’est la routine de tes journées. Tu lui lances une gâterie pour qu’il s’éloigne de la porte et tu prends la poudre d’escampette, souriant comme tu le fais assez rarement. Ta démarche est souple et aérienne, celle d’un prédateur en plein contrôle. Tu prends les escaliers plutôt que l’ascenseur et tu descends, descends et descends le temps de te retrouver au garage où ton chauffeur t’attends au même endroit que d’habitude.

Quand tu te permets de rares journées de congé, c’est en t-shirt et en jeans que tu passe ton temps, terré chez toi à bouquiner, sinon, c’est toujours bien habillé que tu sors lorsque tu as envie de compagnie qui n’est pas ton chat.

Histoire

Quand tu étais gosse, tu voulais être vétérinaire.

Tout ce que tu as gardé de ce rêve c’est ton amour pour les animaux.

Parfois, tu te demandes ce que ta vie aurait été si tu avais eu le choix de tes études.

Tu serais probablement vétérinaire.

Ton enfance est floue, comme celle de tous les enfants de la banlieue. Tu te rappelles la chasse aux grenouilles, la bicyclette que tu as cassée dans le boisé derrière chez toi, de ton père Hiromu Ito, un oméga monoparental qui a fait de son mieux pour t’élever sans que tu ne connaisses la faim ou le besoin. Tu te rappelles son collier, fermement attaché autour de sa gorge délicate et fragile. Ton père était fragile. Comme tous les omégas en fait, mais il t’a comblé, t’a offert une enfance normale. Tu étais bon à l’école, en fait, tu faisais partie des meilleurs, tu étais plus grand, plus fort, plus rapide, plus charismatique, plus intelligent : Ce que tu voulais tu l’atteignais sans trop de difficulté. Pas besoin de boule de cristal pour déterminer que tu étais un Alpha à l’époque. Petite fierté que tu étais de ton école de campagne. Toi et ton père, dans votre bulle familiale, vous fêtiez chacune de tes bonnes notes, tu étais aimé, encouragé et tu ne pouvais que réussir dans cet environnement si sain. Même si t’avais une facilité déconcertante à tout, ça ne t’a pas rendu paresseux.

Tu étais assez jeune quand tu as réalisé que toi et ton père étiez pauvres. Pas assez pour vous empêcher d’avoir un toit et de la bouffe sur la table, mais les emplois de ton père se multipliaient. Il était concierge de l’école, secrétaire, serveur dans un bar de nuit et toi tu étais trop jeune pour travailler et l’aider. On disait aussi qu’il couchait à gauche et à droite pour arrondir les fins de mois. C’est cette dernière rumeur qui vous a forcés à quitter le village de ton enfance pour aller à Tokyo. T’avais huit ans, tu étais déçu de perdre tes amis et tu ne comprenais pas, mais t’aimais ton père et rester près de lui était ce qui comptais le plus. Même si ça signifiait qu’après l’école tu n’irais pas à l’université et que tu ne serais jamais vétérinaire. Ce sont des choses que tu étais trop jeune pour comprendre et qui expliqueraient le remariage de ton père.

Ton beau père est arrivé dans le portrait à tes onze ans, c’était l’employeur de ton père qui en était enceint. Eisuke Hatori était son nom. Tu l’adorais et c’était réciproque. Tu étais « le fils qu’il n’avait jamais eu ». Il était le président d’une grande compagnie de laquelle tu ignorais tout. Il était présent, vous couvrait toi et ton père de surprises. Tu as eu deux petits frères de leur union. C’était le bonheur. Vous formiez une famille idéale. Tu allais dans une école privée, ton père restait au foyer à s’occuper des tous petits avec lesquels t’avais une proximité toute spéciale.

Ça t’a pris du temps.

Comprendre que ton beau père qui t’avait adopté, fait de toi son fils, donné son nom de famille, n’était pas une bonne personne… Ça a été curieux. Parce qu’il t’a graduellement inclus dans « l’affaire familiale » comme son héritier. Toi qui voulais encore être vétérinaire, tu es vu imposé une carrière contre ton gré.  Il a normalisé la violence sous ton regard plus tôt innocent et il t’a donné deux choix : Devenir son bras droit et tout apprendre du métier de dirigeant du marché noir ou de devenir vétérinaire et laisser un de tes frères adorés prendre cette place. Tu trempais dans ses affaires depuis tes quatorze ans, t’avais goûté aux horreurs et à la violence du métier, utilisé parfois comme subalterne mais traité avec la déférence due à un futur leader. Quand bien même on t’avait fait voir ça comme un moyen facile de gagner de l’argent pendant tes études.

Mais à quoi servait l’argent si tu n’avais pas le temps de fêter ou de connaître un peu la débauche? T’en a profité un peu, incapable de t’attacher émotionnellement à qui que ce soit autrement qu’en amitié.

Pas question que tes frères subissent une vie semblable.

Tu as abandonné tes rêves. Ça a même été facile.

Quand tu tu es inscrit à l’université, c’était en commerce. Comme tout ce que tu touchais, tu as réussi tes études avec naturel. Tu t'es fait quelques amis du milieu qui reconnaîtraient ton nom en cas de besoin. Avant de finir tes études, tu étais déjà le bras droit de ton père.

Aujourd’hui, les industries Hatori sont reconnues mondialement, sous la lumière du jour, vous faîtes de l’import/export de ce qu’il y a de plus propre. Vous importez et exportez de tout, bijoux, technologie, produits pharmaceutiques, produits de luxe. Et sous le couvert de cette industrie, vous importez omégas, drogues, armes, clandestins… Ton beau-père s’est retiré des affaires plus sombres de la compagnie pour te laisser entre les mains… un immense marché noir que tu gouvernes désormais d’une poigne de fer et que tu étends maintenant en service divers grâce au Dark Web. Après tout, qui n’a pas besoin de service de tueurs à gages et de faux papiers de nos jours?

Tu es désormais validé !

Tu peux donc dès maintenant aller faire ta fiche de relations ainsi que ton récapitulatif RPs.

Tu as également la possibilité d'aller faire ta demande de logement pour éviter que ton personnage ne couche dehors et d'aller faire une demande de RP ou bien répondre à une demande déjà postée, pour commencer tes aventures sur le forum !

Bonne aventure parmi nous