Caractère

Les temps changent et les gens aussi. J'étais quelqu'un de très nerveux et impulsif. Un simple regard de travers et mon humeur changeait. Entendre quelqu'un soupiré à côté de moi, me mettait dans tous mes états. Vraiment le gars super colérique. J'étais tellement dans l'excès que je ne sais même pas comment j'ai pu avoir des amis à l'époque. J'étais le genre de personne que l'on évitait d'approcher ou même de parler. Ouais, on peut le dire, j'étais l'alpha le plus dominant de mes écoles. Quelqu'un d'autoritaire qui ne cherche que le pouvoir à la seule force de ces poings. On me respectait et tout le monde devait fermer sa gueule lorsque je le demandais. Il m'arrivait même de m'en prendre aux enseignants lorsque je ne séchais pas les cours. Hautain, je prenais vraiment tout le monde de haut. J'étais simplement le meilleur et j'aimais le montrer. Il n'y avait pas d'alphas, de betas ou bien d'omégas pour moi, seulement des sous-merdes qui me devaient le respect. Tu avais le malheur de faire tomber ma canette par terre, tu léchais le sol à poil. Si mon nom se trouvait dans une conversation, je le savais à la minute qui suivait. J'ai déjà forcé un oméga et un beta à s'accouplé alors que son alpha regardait. Pourquoi? Sûrement pour une connerie. Je n'avais aucun sentiment, aucune retenue, aucune émotion. J'étais également le gars avec le plus de conquête à son actif, une bonne cinquantaine, tous des betas et des omégas. Bon, certains venaient d'eux-mêmes. Peut-être que les vilains garçons ça les excitaient. On peut le dire, j'étais un vrai salopard.

Comme je l'ai dit, les gens changent. C'était à ma dernière année d'étude, que j'ai commencé à ressentir des sentiments et des émotions. Petit à petit, j'ai arrêté mes conneries. J'étais toujours aussi grossier et bagarreur (on ne peut pas non plus changé complètement), mais les magouilles de gosses, c'était terminé pour moi. Je ne m'en suis plus jamais reprit aux enseignants, quitte à même venir en cours plus souvent. Ouais, on peut le dire, j'étais devenu un peu plus normal, peut-être même plus docile. J'aidais même ceux que j'avais martyrisé à mes deux premières années. J'étais devenu quelqu'un de sympathique, avec qui on pouvait avoir une conversation. Bien sûr, ce n'est pas en un jour que je suis devenu ainsi. Il m'a fallut énormément de temps. Tout ça, c'était grâce à une certaine personne, qui m'avait donné envie de changer.

Au jour d'aujourd'hui, je suis quelqu'un de plutôt accessible. J'arrive à m'ouvrir aux gens et à les écouter, sans pour autant ne penser qu'à ma gueule. J'étais quelqu'un de très égoïste à l'époque, ce que je ne suis plus aujourd'hui. Je n'ai plus aucun contact avec les gens que je connaissais d'avant, ceux qui m'ont connu comme l'alpha fou. Du coup, je ne fais que des nouvelles rencontres et les gens ne connaissent pas mon passé, alors ils me font facilement confiance. Je suis un homme bienveillant à présent. Je suis devenu quelqu'un de plutôt stable. Je ne cherche plus à me montrer plus fort qu'un autre, même devant un beta ou bien un oméga. Ce n'est plus mon but. Je recherche la tranquillité et le calme. Ouais, j'ai beaucoup pris en maturité. Je sais ce qu'il faut faire et ne pas faire, à présent. Certaines personnes peuvent me détester, m'insulter, je m'en fiche maintenant, je fais abstraction des choses. Bien sûr, je n'ai pas perdu complètement cette capacité à être un bagarreur et un grossier personnage. Je me force à me contenir le plus possible lorsque quelque chose m'énerve. Serrer les poings, grincer des dents et partir est la meilleure solution pour ne pas éveiller cette colère qui est en moi. Bon, ce n'est plus un rien que me fou en rogne, non, là, ce sont des choses bien plus basiques de la vie. Un mec qui te rentre dedans en voiture, un couple qui s'embrouille juste à côté de toi ou bien un gamin qui cri dans un restaurant. Croyez-moi, je hais les gosses.

Il y a quelque chose qui a changé en moi et dont j'en suis fière. Je ne m'en prends plus aux omégas, qu'ils soient en chaleurs ou non. Avant, je couchais avec eux, même s'ils n'étaient pas réellement consentants, puisqu'ils étaient dans un état second à cause de leurs chaleurs. Profiter de ces moments étaient quelque chose de normal pour moi, mais ce n'est plus le cas. Je me suis rendu compte que c'était pratiquement comme un viol. Non, c'était un viol. Putain, j'étais vraiment une ordure. Je ne pourrais jamais réparer ce que j'ai fait à l'époque alors, pour me sentir mieux dans mon corps, je les aide maintenant. Je n'ai plus touché à un oméga en chaleur depuis. D'ailleurs, voir un alpha s'en prendre à un oméga dans ces pleines chaleurs serait sûrement la seule chose qui me ferait explosé. Je m'interposerai, quitte à me faire allumer la gueule par l'alpha, mais au moins, j'aurai sauvé cet oméga des griffes d'un loup enragé. Bien sûr, je serai également attiré par les phéromones, mais je résisterai grâce à ma volonté. C'est une promesse que je me suis faite, mais au fond, ce n'est que pour me donner bonne conscience.

Pour faire simple, je suis devenu quelqu'un de sympathique, amical, à l'écoute, quelque peu serviable, compréhensif, calme et sensible. Mes défauts se résument à de la colère que je maintiens pendant un long terme et que je fais explosé lorsque je ne peux plus la contenir. Vous pourrez également constater que je ne suis pas le genre de personne très expressive. Je ne souris que très rarement et encore, ce n'est qu'un léger sourire qui se dessine sur mon visage. M'entendre rire, c'est.. Impossible? Les seuls véritables moments où vous pourriez me voir dans tous mes états, c'est face à un alpha bien plus dominant que moi et qui m'attire par la même occasion. Ouais, je suis un affolé des alphas, ce n'est pas vraiment commun, mais ça, il faut le voir pour le croire.

Physique

Pour faire simple, je suis un homme de grande taille. Ouais, je dois faire dans les un mètre soixante-dix-sept. En soit, je suis dans la moyenne, on peut dire ça. Ni trop petit, ni trop grand. Il y a bien sûr, bien plus grand que moi. Avec cette taille, le corps doit suivre. Ni trop gros, ni trop maigre. Juste ce qu'il faut où il faut. Des muscles réellement bien dessinés, un bon petit cul bien ferme, de bons jambonneaux, des abdos, bref, un vrai corps d'athlète. C'est totalement normal d'avoir ce genre de carrure avec le métier que j'ai. Être cascadeur ce n'est pas simplement prendre la place de l'acteur lorsqu'il y a des scènes de cascades, non, c'est un véritable entrainement. Il ne faut jamais relâcher ces efforts, avoir une bonne alimentation, être très matinal et avoir un bon sommeil réparateur. Oublions l'alcool et la nicotine. Le corps est aussi solide que du béton (abusons pas trop non plus). Ce n'est pas totalement grâce aux entraînements. On peut remercier les nombreuses bagarres de ma jeunesse. Certaines cicatrices sont toujours présentes. Déjà, les phalanges sont amochées depuis des années, à force de taper sur tout ce qui bouge, c'est normal. Une cicatrice au niveau du ventre (un coup de couteau suisse), une autre au mollet (elle je m'en souviens plus) et bien sûr, il y en a d'autre, mais elles ne sont pas réellement visibles.

Avec ce corps d'apollon il faut bien sûr une gueule d'ange. Quoi de mieux qu'un brun teint en blond à la peau pâle? Sérieusement, qui dit mieux? En plus de ça, j'ai une véritable peau de bébé. Tu peux toucher, c'est aussi lisse que les fesses d'un nouveau-né. Bon j'avoue, je mets des crèmes. Bah oui, il faut entretenir son visage aussi. Les cheveux c'est pareil, ils sont soyeux parce que je me fais des masques à la kératine. On pourrait croire qu'ils sont toujours décoiffés, mais non, je vous assure que c'est faux. Les rageux, je vous vois. Certes, mes cheveux naturels sont foncés et faire une teinture blonde, ce n'est pas le meilleur. Mais j'utilise vraiment tous les bons produits pour que mon blond garde la bonne couleur et que mon cheveu ne s'abîme pas à la longue. Les cheveux gras et les fourches on oublie. J'aurai dû être coiffeur.

Reprenons. Comme je le disais, j'ai une peau vraiment pâle. Mets moi au soleil, je deviens une écrevisse. Forte heureusement, pour votre plus grand bonheur, vous pourrez apercevoir mes joues, mes oreilles et mon cou devenir complètement rouge lorsque je suis gêné ou bien excité. Ce que je déteste. Très humiliant. D'ordinaire, mon visage garde à peu près la même expression. Lorsque j'ai peur, même tête, stressé, même tête, en colère, sourcil froncé et même tête. Alors qu'une fois en face d'une personne intimidante que ce soit dans sa carrure, sa manière d'être ou bien son aura, je suis anéantis. Mon visage change radicalement, je me décompose. C'est bien pour cela que j'évite au maximum certains alphas. Se retrouver face à un alpha bien plus supérieur que moi, c'est trop rabaissant. Je suis un alpha, je ne devrai pas réagir comme ça. Ouais.. C'est surtout parce que je les kiffe en secret. Enfin bref, cette gueule d'ange est accompagné d'un petit nez, d'une bouche ni trop fine ni trop pulpeuse, de sourcils légèrement épais, mais bien taillés et de beaux yeux d'une couleur ambré. Voilà. Quoi dire de mieux? Vous avez quelque chose à redire après tout ça?

Histoire

Je suis né en Pologne, d'une famille entièrement constituée d'alphas. Mon père et ma mère sont deux alphas très dominants et ne s'en cachent pas. Je suis l'ainé de la famille, suivi de mes trois petits frères et de ma petite sœur. Je ne pourrais jamais dire que c'était l'amour parfait entre mes parents, je peux même dire qu'ils se détestaient. Les regards ne trompaient pas et les seules fois où ils se parlaient c'était lors de grandes réunions de familles. Mais même à table pour demander le sel, c'était trop leur demander. J'ai su par la suite que mon père avait une aventure avec un oméga depuis plusieurs années, même avant la naissance de ma petite sœur. Je pensais que ma mère n'était pas au courant, puisqu'elle restait avec lui, mais au final, elle l'était, puisqu'elle faisait de même de son côté, en revanche, elle a toujours préféré les alphas, aux betas et aux omégas. J'ai sûrement dû prendre d'elle de ce côté-là. Mon père était un homme assez occupé dû à son travail, alors je ne le voyais que très peu. Ma mère, elle, ne faisait que voyager, également dû à son travail. Ouais, on était bien aisé niveau thune. Mais l'argent ne faisait pas le bonheur.

Ma mère m'avait forcé à aller dans une école où les alphas, les betas et les omégas étudiaient tous ensemble. Finalement, ce n'était pas si mal. Emmerder tout ce petit peuple, me donnait envie de vivre ça encore des années. Comme je l'ai dit, j'étais un vrai salopard. Tout ce que je savais faire, c'était apporter de la peur dans le cœur de mes camarades. Ils me respectaient, simplement parce qu'ils étaient tétanisés à l'idée de devenir la nouvelle cible. Ouais, parce que lorsque j'avais un souffre-douleur, je le gardais pendant pratiquement plus d'une semaine, alors je peux vous dire pratiquement tout le monde y est passé. J'étais le vrai tyran à abattre, mais personne n'était aussi courageux pour rivaliser avec moi. Ma famille était puissante et connue de plus, alors, tous craignaient que les foudres d'Aria Grabarczyk (ma mère) s'abattent sur leurs familles. Elle était à la tête du groupe Grabarczyk, l'entreprise familiale de ces grands-parents qu'elle transmettra à son héritier. Moi, en l'occurrence. Ma mère était la plus douée lorsqu'il s'agissait d'intimider les gens grâce à sa puissante fortune et son grand statut social. Elle faisait pression sur le directeur de l'école, les enseignants, ainsi que le comité des parents d'élèves. C'est grâce à elle que j'ai pu continuer à traiter les gens comme des merdes, sans avoir de conséquences par la suite.

Tout le monde y passait, excepté certaines personnes. Mes trois petits frères, ainsi que ma petite sœur. Je pense que c'est logique. Ma sœur était beaucoup trop jeune pour comprendre ce monde de brute dans lequel je vivais (même si c'était moi la brute). De plus, je ne m'en prenais pas au plus jeune que moi, nous avions quand même sept ans d'écart, à l'époque elle n'avait que douze ans et qu'est-ce que j'en avais à faire de ces mioches. Bon, certes, je m'en prenais à certains d'entre eux, mais c'était uniquement parce qu'ils embêtaient ma petite sœur. Il est déjà arrivé qu'un gamin se retrouve à poil, le cul coincer dans le panier d'un terrain de basket à la pause déjeunée. Wiktoria (ma sœur) savait pertinemment que j'étais derrière tout ça. Elle n'était pas idiote la gamine. Les gens parlent, alors elle connaissait les méthodes que je réservais à ceux qui me faisaient chier. Elle avait horreur de ça et préférait ne pas se servir de la violence dans ces conditions, alors elle m'interdit de continuer à la protéger de cette manière puisqu'elle était capable de se débrouiller toute seule et d'une meilleure manière. Ouais, j'ai promis, je ne le ferai plus devant elle, c'est tout. Mes trois frères, eux, évitaient tout contact avec moi. On peut dire que je n'avais pas une excellente relation avec ma famille, finalement.

Les années passaient et je restais toujours le roi de l'école, jusqu'à ce qu'un étranger fasse son apparition. Il était nouveau dans l'établissement et bien sûr, il a fallut qu'il se retrouve dans ma classe. Les nouveaux arrivants avaient toujours le droit à un bizutage. Mais lui.. Ce mec aussi grand qu'une armoire, avec son visage d'ange et son sourire narquois.. Putain, malgré toutes les merdes que je lui ai faites, il s'en sortait toujours aussi bien. C'était un alpha dominant, bien trop dominant à mon goût. Je voulais le remettre à sa place, mais c'était bien plus dur que prévu. Il m'intriguait au plus au point. Je voulais le voir souffrir, le voir pleurer, le voir me supplier d'arrêter. Je pouvais rêver.

Plus le temps passait et plus notre relation c'était quelque peu améliorée. Je ne sais même pas comment tout ça à commencer. J'essayais de l'anéantir, mais il s'en sortait et me taquinait par la même occasion. J'ai donc laissé de côté tous les autres, pour me focaliser que sur cet alpha pendant pratiquement une année entière. Il était vraiment spécial. Je me sentais bien lorsqu'il rétorquait face à moi. Je ne sais même pas comment je pourrais nommer cette relation. Nous n'étions pas des amis, ni des ennemis. Il y avait cette alchimie entre nous que personne ne comprenait, pas même moi. Je voulais tout le temps le voir, étant un très bon élève, il allait tous les jours en cours, ce qui me donna envie de faire de même, laissant de côté mes anciennes occupations. Je voulais rester ainsi, pour toujours. Il m'avait changé.

L'année allait bientôt se terminer et chacun allait prendre son envol. Il allait repartir dans son pays pour devenir journaliste comme son père, alors que je devais rester en Pologne pour reprendre l'affaire familiale. Je n'avais pas envie qu'il reparte, je voulais qu'il reste auprès de moi. Mais, c'était impossible. De plus, il ne savait en rien de ce que je faisais à l'école avant qu'il n'arrive. J'avais réussi à faire taire toutes les rumeurs à mon sujet seulement pour me faire bien voir. Bien sûr, tout se sait un jour ou l'autre. Trois jours avant la fin de l'année. Ma vie avait complètement basculé dans un monde parallèle. Tout avait été révélé. Je ne sais pas comment ni de qui il l'avait su, mais c'était trop tard. Je ne pouvais pas faire machine arrière. Il m'avait promis qu'il m'anéantirait pour tout ce que j'avais fait et pour avoir fait semblant d'être quelqu'un de bien devant lui. Je ne faisais pas semblant.. Je ne pouvais rien dire, je m'en voulais déjà assez. Je l'ai donc laissé m'anéantir à petit feu.

Le jour de son départ pour l'Australie, je n'ai pas su lui dire au revoir. Je n'étais pas venu à l'aéroport. D'ailleurs, je ne pense pas qu'il aurait voulu revoir mon visage après ses révélations. Je ne pouvais en vouloir qu'à moi-même. Rester cloitré chez moi était la seule chose que je pouvais faire. M'apitoyer sur mon sort, ce n'était pas si mal. Finalement, après quelques mois, j'ai décidé de me reprendre en mains et de ne plus penser à mon passé. Ce qui était fait, était fait, je ne pouvais pas retourner en arrière, il fallait simplement que je devienne quelqu'un de meilleur. Ma mère m'avait prit sous son aile pour me former à ma mission, reprendre le flambeau familial. Mais elle n'était pas au bout de ces surprises. Un article dans la presse est finalement apparu, me mettant sous les feux des projecteurs. « Le tyran de l'école Nova ne mérite pas le titre d'hériter, la famille Grabarczyk au bord du gouffre? Les familles des victimes sortent du silence. » Putain, c'est quoi cette merde? Qui est le fils de timpe qui a osé dire ça? Ce genre d'article peut carrément détruire la réputation de ma famille et ce n'est pas ce que je voulais. L'article venait de.. Putain d'alpha de merde. Cet enfoiré me l'avait dit, il me détruirait. Comment il pouvait déjà balancer un article à son âge? Ce n'était pas possible. Il a dû avoir recours à beaucoup d'aide pour faire tout ça. Putain, j'étais clairement dans la merde.

Une année est passée et la famille Grabarczyk sortait finalement enfin de l'enfer. Ma mère avait fait taire toute rumeur me concernant. En revanche, elle ne pouvait pas accepter le futur hériter avec ce scandale, elle a donc décidé de m'envoyer dans un autre pays (dont j'avais appris la langue pendant cette année), au Japon, pour que je me fasse tout petit, quitte à ne jamais revenir. Elle avait également fait toutes les démarches pour que je prenne le nom de famille de mon père, Henning. J'avais cette impression de l'avoir déçue. Elle me rejetait complètement. Après tout, je ne lui en veux pas, je pense que j'aurai eu aussi honte qu'elle d'avoir un fils comme moi. Je suis donc parti sans ronchonner, gardant contact avec seulement ma petite-sœur qui, elle, ne m'en voulait plus pour mes erreurs passées. J'ai donc commencée une nouvelle vie, dans un nouveau pays, une nouvelle ville, un lieu où personne ne me connait et où je suis sûr que je n'aurai aucun problème dû à mon passé. Rien ici ne pourrait foutre encore plus ma famille dans la merde.

Cela fait maintenant presque six ans que je vis au Japon. Je suis devenu cascadeur et je fais du sport à mes heures perdues. J'ai recueilli un chat errant que j'ai nommé Nyx, j'adore dormir avec lui, mais j'ai horreur de tous ces poils noirs sur mes pulls blancs. Ma sœur m'appelle régulièrement pour prendre de mes nouvelles. Mes trois autres frères, je pense qu'ils m'ont oublié. Mon père ne m'écrit plus depuis un certain temps maintenant, alors que ma mère elle, c'est silence radio. Je pense que c'est mieux ainsi.