Caractère

Tu es une personne passionnée, énergique, souriante. Un jeune homme solaire en quelque sorte.

Tu es passionné par toutes les choses nouvelles. Assoiffé d’apprendre et de découvrir de nouvelles choses, tu essaie tant bien que mal de combler ton manque d'éducation. n'étant jamais allé à l'école, tu n'as aucune culture générale, tu ne sais pas lire et encore moins écrire.  Cette soif d’apprendre fait de toi une sorte d'hyper actif de l'apprentissage.

Concrètement, tu ne tiens jamais en place. Tu passes ton temps à butiner à droite à gauche à la recherche de nouvelles expériences et sensations. tu es également quelqu'un de très ingénieux, tu adores te servir de tes mains et travailler les objets que tu récupères dans la rue pour leur redonner une seconde vie. Tu aimes écouter de la musique, surtout de la musique classique ou du bon vieux rock, tu as réussi à se dégoter un vieux lecteur cd ainsi qu’une pile de vieilleries en fouillant dans les poubelles d’une maison en déménagement. Il faut aussi savoir que tu adores vraiment beaucoup la nourriture. À chaque fois que tu as un peu d'argent, tu le passes dans de nouveaux plats. tu aimes les nouvelles saveurs et les textures. Un de tes rêves dans la vie ? pouvoir goûter à tous les plats qui existent sur la planète.

Un de tes autres hobbies est de passer des heures à regarder, cacher, le monde tourner tout en te questionnant sur ce que peuvent bien faire ces gens si pressés. Tu n'aime pas les conflits et pourtant te retrouve régulièrement confronté à des soucis avec des personnes peu contentes de ton comportement ou tout simplement de ta présence.

Tu es aussi du genre ultra crédule. On pourrait te faire gober absolument tout et n’importe quoi pour peu d'être à peu près bon menteur.

Tu aimes observer les écrans de télé dans les vitrines de magasins, ça te fascine de voir les images défiler ainsi. Tu aimes le fantastique et la féerie. Pas très fleur bleue, tu passes, la plupart du temps, les passages ou les protagonistes se déclarent leur amour. Tu admires les personnes calculatrices et leurs capacités à anticiper les réactions de chacun afin de les utiliser dans leurs propres intérêts.

Il n'y a pas que des défauts et encore moins que des qualités chez toi mais tu essaies de t’appliquer pour mener une vie dont tu n'éprouve jamais de regrets. Tu es un jeune homme qui sait être très avenant, qui aime prendre soin des autres et plus spécialement, ceux que tu as pour habitude de fréquenter.  Connus et reconnus comme le gringalet qui gambade dans les rues à longueur de journées avec un sourire sur la bouche; comme si tu étais le roi du monde.

Physique

Tu es un homme rempli d’énergie et rayonnant de bonne humeur.

Les cheveux, brun, t’arrivant au-dessus de ses omoplates, un bijou dans les cheveux volant au fur et à mesure tul court dans les rues pour échapper à tes divers assaillants. Une mèche de cheveux couverte de perles, se terminant par quelques plumes de couleur rouge que tu  as trouver dans les affaires de ton père trône dans ton epaisse tignasse, mais a laquelle, étonnement, tu fais très attention. Depuis que tu es enfant, tu ne t’es jamais séparé de cet objet, tu ne l’a jamais coupé non plus, le voyant comme une sorte de porte-bonheur. Les seuls moments où tu retire les plumes sont voués à ajouter de nouvelles perles du a tes cheveux grandissant.

Ton visage est légèrement allongé avec un front ni trop grand ni trop petit. Tu affiches toujours un air malicieux. Tu possèdes également des yeux en amande avec une iris d'un vert qui tire presque sur le gris. Tes pupilles sont vives et transpirent sa soif d’apprendre continuellement. Ton nez, seul partie de ton corps que tu n'aimes d'ailleurs pas beaucoup, est légèrement bossu. Tu as déjà pensé à essayer de te le faire casser par un de tes amis, pour le remettre droit, mais ça ferait trop mal… Oui, parce que Leo, tu es du genre douillet quand tu t’y mets. Tu t'es déjà pris des coups, notamment sur les lèvres ou des coupures, éraflures, tibia cassé et c’est toujours le même cirque avec toi, tu te plains jusqu’à ce que la terre entière sache à quel point tu as mal. Pour en revenir à ton physique, tes lèvres sont trop pâles, tout comme ton teint d’ailleurs. Cadeau des nombreux mois que tu as passé enfermé dans ton squat. Tes traits sont souvent marqués par des cernes dus au manque de sommeil que tu t’infliges dans le but de profiter de chaque instant de ta vie. « Pour que ce jour compte. »

Ton corps est certainement trop frêle pour la taille que tu fais, un jour, quand tu pourras te nourrir comme il se doit, tu devras reprendre du poids. Tu t'habille généralement d’un t-shirt noir avec un col en V un peu trop grand, surplombés d'une veste verte. Dans un aspect général, tes vêtements sont usés, fatigués, troués, raccommodés. Tu n’a des moyens que très limités et se contente donc de deux ou trois tenues, toutes similaires, pour te vêtir.

Tu adore les bijoux, surtout les bracelets, tu en a tout une tripotée que tu as déniché dans les petits stands aux puces, des trocs contre un peu de nourriture ou même juste volé. Des piercings ? Deux aux tétons, un à la langue ainsi qu’à l'hélix. Tous ont été effectués dans les bas-quartiers de la ville par un mec qui proposait ses services contre un peu de nourriture. Autant dire qu’on t’a entendu couiner pendant un moment. La cicatrisation n'a pas été jolie à voir et tu es resté très sensible aux tétons après ça, tu ne supportes que très peu qu’on les touche avant d’avoir mal. Un tatouage, tu en as sur la cuisse que tu as fait toi-même un jour avec une aiguille et de l’encre. Plus qu’un tatouage, on va dire que c’est une croix, particulièrement mal faite. Mais tu as le mérite d’avoir essayé.

Tu aimes peu de sports, mais il y en a un auquel tu adores t’adonner : le parkour. Tu passes ton temps à courir et crapahuter dans les rues, sautant de mur en mur, de toit en toit avant de disparaître dans une ruelle jusqu’à ta prochaine expédition. Cette pratique t’es particulièrement utile lorsque tu te retrouves en situation difficile dans la rue.
Tu as de petites mimiques qui te suivent depuis toujours. Par exemple, tu te mord la lèvre lorsque tu réfléchis et fait tourner ton dé préféré entre tes doigts, tu as aussi tendance à jouer avec tes bijoux ou tes cheveux quand tu parles.  

Histoire

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Tu es né le 26 octobre.

Tu es né tôt le matin, dans une petite maison assez délabrée des bas-quartiers. Depuis tout petit, tu n'as jamais connu la luxuriance. Ton  père t'a mis au monde seul. Il ne sait même pas quel amant tu es issu. C’est quand même dommage, une seule fois, la seule où il n’a pas fais attention et hop, te voila. Il aurait sans doute pu t’avorter mais, contre toute attente, il a décidé de te garder. Sûrement pour combler la solitude qu’il devait ressentir.

Tu es donc né entre les bras d’un homme a l’instinct parental proche d’une moule devait faire ce qu’il pouvait pour essayer de survivre. Il a donc commencé à vendre son corps .

Pour ton père, la personne la plus importante, c’est sa propre personne. Il a pris soin de toi comme il a pu et su, jusqu'à ce que tu sois en âge d'être autonome. Donc vers tes 6 ans, il a commencé à déserter la maison, tous les soirs, en quête de la personne qui pourrait le rendre heureux et prendre soin de lui.

De ton côté, tu es resté tout seul à la maison. Tu t’es inventé mondes et merveilles dans ta tête. Ton père n’ayant pas les moyens de payer pour l'école, tu n'as jamais reçu d'éducation. Tu n'as jamais pu lire de livres ou même écrire d’histoires. Tu as appris a te servir de tes mains, à créer des objets avec afin de remplir le salon de votre tout petit appartement. Régulièrement, depuis ton petit matelas dans un placard, tu pouvais entendre les nombreux amants de ton père critiquer l'état déplorable des lieux. Au début ça t'avait fait de la peine et finalement, ton imagination a pris le pas sur le reste et ces langues de serpent se transformaient alors en épouvantails.

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Tu grandis petit à petit, ton corps et ton imagination se développent.

Tu croises ton père de temps à autre lorsque celui-ci se lève. Vous échangez quelques banalités avant d’assister à la sempiternelle scène des au revoir ou l’homme avec qui ton père a couché la veille reprend toutes ses belles paroles sous le bras et laisse ton géniteur, sanglotant sur le palier. Tu as appris, après tout ce temps, à ne plus y faire attention.

A cette période de ta vie, tu commences à sortir dehors. Tu commences à te balader dans les rues, découvrant, par la même occasion, les méandres des bas quartiers. C’est vers tes 12 ans, alors que tu te promenais dehors, que tu les as vu pour la première fois. Ils sautaient de maison en maison, descendaient dans la rue pour courir, sauter … Le groupe des Free runner. Tu te souviens encore parfaitement du frisson qui t’a parcouru dès lors que tes yeux se sont posés sur eux. Tu pourrais presque jurer que tu as vu des ailes les porter dans leur course folle. Ce soir-là, quand tu es rentré, tu avais des étoiles plein les yeux.

Après cette rencontre, tu t’es efforcé de t'entraîner afin de pouvoir espérer les suivre un jour. Évidemment, tu n'as pas maîtrisé la pratique immédiatement et tu as dû t'y reprendre à de nombreuses reprises mais la sensation … cette sensation de liberté et d'adrénaline … Oui, ça y est, tu es complètement accro.
Les années passent et tu deviens ce jeune homme rayonnant que tout le monde prend plaisir à saluer quand il passe dans la rue. Évidemment il y en a quelques uns qui ne t'apprécient pas, notamment pour ton côté chapardeur. Bien que tu n’ai pas d'éducation générale, tu apprends les choses importantes de la survie et parfois à tes dépends. particulièrement lorsque tu as eu tes premières chaleurs. Vous n’avez jamais abordé le sujet avec ton père et tu ne connaissais donc pas l'existence des suppresseurs … et quand bien même tu l’aurais connu, tu n'as pas les moyens de te les offrir.

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Comme on pouvait s’y attendre de sa part, du jour au lendemain, ton père disparaît. Depuis quelque temps il fricote beaucoup avec la même personne mais jamais chez vous. Il revient avec de beaux vêtements et a l’air parfaitement épanoui.

Lorsque tu rentres et que tu trouves votre appartement vide de ses affaires, il ne te faut que peu de temps pour comprendre qu’il est parti en te laissant derrière. Normalement, ça aurait sans doute dû te faire du mal mais vous n’aviez pas une relation assez profonde pour que tu puisses le regretter.

C’est ainsi que la vie en autonomie a commencé pour toi. Tu es débrouillard alors tu as très vite su comment prendre soin de toi. Le seul hic dans cette situation c’est qu’avec le départ de ton père plus d’argent, plus d’argent plus de loyer, plus de loyer … plus de maison.

Après trois mois de ta nouvelle vie, te voilà expulsé de chez toi.

C’est reparti pour un tour.

21 , 22 , 23 ...

Tu as fini par trouver une petite place dans l’une des maisons abandonnées en périphérie de la ville. Après avoir parcouru les canaux, t’être perdu dedans, t’être fait prendre tout ce tu avait sur toi et nous en passerons des pires et des meilleurs, tu as fini par se trouver une petite bande avec laquelle rester. À quatre, vous avez commencé à faire les 400 coups dans les rues de la ville. Tous ensemble, vous avez appris à faire du parcours et à jouer aux cartes.

Lorsque vous êtes ensemble, vous vous sentez comme … en « sécurité ». Une sorte d’espoir quant à l’avenir. Vous coulez des jours, « heureux » Avec le peu de choses que vous possédez tous ensemble. Un amour fraternel fait sa place avec tous. Tous sauf un …

Avec Mathis, c’est différent. Lorsque vous vous regardez, on peut clairement voir que quelque chose d'autre est en train de prendre le pas dans votre relation. Vous passez tout votre temps ensemble. Vous vous échappez bien souvent pour monter sur les collines afin d' observer les lumières de la ville. Mathis te parle souvent de sa ville natale et des étoiles qu’il pouvait y voir. Toi, tu restes silencieux et tu écoutes. Aux côtés de Mathis, les journées te semblent passer bien plus vite.

Pendant trois ans, vous vivez dans une harmonie et une bonne humeur permanente. Tu t'imaginais passer la fin de tes jours avec ta nouvelle famille. Tout aurait été parfait dans la limite de vos modestes moyens.

Oui… Tout aurait été parfait…

Vous auriez pu passer tout ce temps ensemble … S'ils n’avaient pas disparu du jour au lendemain en te laissant derrière.

Tu te réveille un matin et trouves leurs lit vides. tu mets du temps à réaliser que la situation n’a rien de normal. C’est uniquement quand tu te rends dans votre cuisine de fortune que tu remarques l’absence de toutes vos affaires. Tout ce qu’il reste afin de marquer leur passage, la réalité de leur existence c’est un petit sac de dès. Tu connais ces petits objets cubiques … tu les connais même par cœur. Ce sont ceux de Mathis. Ceux qu’il faisait rouler entre ses doigts pendant de longues minutes tout en regardant par la fenêtre…

C’est tout ce qu’ils t’ont laissé …

Tu as cherché pendant de longues heures .. de longs jours … Jamais tu ne les a retrouvés. Ils ont disparu, emmenant avec eux des brides de ton cœur. Durant les semaines suivant les événements,tu te laisses aller. tu ne te lèves plus, tu passes tes journées à faire tourner son dés entre tes doigts comme si un génie allait en sortir et ramener tout ce que tu as perdu ...

Ne fais-tu donc pas partie de cette petite famille finalement ? Est ce qu’un jour, tu pourras enfin faire de nouveaux partis d’une famille ? Avoir des attaches sans que celles-ci ne disparaissent ?!

Solitude …

24, 25, 26, 27 …

« LEOOOOO, REVIEEEEENS »

L'avantage du soleil c’est que, même lorsqu’il est caché par les nuages, il finit toujours par réapparaître. C’est la même chose avec ton sourire.

Tu rigoles. tu cours, tu sautes et pleure de rire, tes assaillants à tes trousses. Des billets dans les poches, tu cours, hilare. Deux personnes te courent après en te hurlant dessus. Comme tous les jours, tu y vas de sa petite pagaille. Pour gagner ta croute, tu invites des passants à te défier dans une partie de craps. Il est rare que tu perdes face à tes clients … Et pour cause, les dès truqués de Mathis te portent chance depuis le début.

Tu cherches désespérément de pauvres âmes avec qui se lier pour enfin pouvoir sortir de cette solitude qui l’accompagne chaque jour. Est-ce qu’un jour quelqu’un finira enfin par te sauver ?