Caractère

Si on devait le décrire en une seule ligne, ça serait Tsundere.
Mais c'est bien trop court. Pour commencer, c'est un perfectionniste pas tenté, surtout dans son domaine. Il n'aime pas quand ces recettes foirent et il peut se mettre fortement en colère. Il fait voler les casseroles parfois. C'est quelqu'un qui sera violent d'un premier abord, cette place, il s'est battu bec et ongle pour l'avoir. Il ne la laissera à personne. Alpha ou non.
Il insulte plus facilement que ne dit des mots doux. Pour lui, salop est plus un signe qu'il apprécie que l'inverse. Car ceux que Tamaki détestent. Il les ignorera, purement et simplement. S'ils viennent à son restaurant, il les sert tout simplement. Il n'est pas assez stupide pour perdre des clients à cause des affinités négatives.
Du côté professionnel, on voit assez vite que c'est un passionné, qu'il aime ça avec un amour si débordant, que seul ces commis connaissent une partie de son côté tendre grâce à sa passion.
Car qui dit Tsundere, dit aussi côté tendre. Une fois sa carapace percée, Tamaki est très affectueux et tactile, le genre de personne qui laissera un petit mot à la personne qu'il aime. Qui le couvrira de petites intentions. Il l'avouera que très rarement à la personne aimée qu'il l'aime. Mais ça peut arriver. Reste à savoir quand.
Il frappe beaucoup, il insulte tout autant, on a souvent l'impression qu'il est toujours en colère, mais dans le fond, c'est un éternel insatisfait. Il veut tellement que sa cuisine plaise qu'il se met une pression monstrueuse. La moindre erreur le rendra si triste qu'il insultera le premier venu avant de pleurer dans un coin seul. Remettant en cause toute sa vie.

Physique

Il est relativement grand, merci son métissage. Il mesure presque un mètre quatre-vingt. Il a une corpulence moyenne, bien qu'il soit légèrement musclé. La cuisine ça muscle et il pourra vous le prouver maintes et maintes fois. Ses mains sont le plus souvent propres et les ongles bien taillés. Il les cheveux longs. Mais genre vraiment long. Certaines demoiselles ont tenté de le tressé, mais sans compter sur un mouvement de tête bien placé pour fouetter les gens qui tenteront de le faire à nouveau. Il porte le plus régulièrement des habits japonais. Il porte certains habits européens par commodité. Sa peau est pâle et ses yeux sont bruns avec une légère coloration rouge. Pour sa couleur de cheveux, il les a gris souris. Sont-ils naturels ? Comme s'il allait le dire. En tout cas. Cette couleur, c'est à la vie à la mort. Il les attache quand il cuisine, les coiffe même pour qu'ils gênent jamais.  

Histoire

Comme tout enfant, il a eut des parents, une oméga et un bêta. C'est d'elle qu'il tient ça, sa passion pour la cuisine. Elle n'a jamais su monter dans ce monde. Ce statut, elle l'a maudit, elle n'en voulait pas. Elle en avait assez d'être juste sexuellement chassée par les alphas qui voulaient bien l'embaucher. Du coup quand elle est tombée sur le père de Tamaki, elle était heureuse. Un bêta qui voyait plus en elle que le potentiel reproducteur. Depuis tout petit, le jeune garçon a mangé les plats de sa mère. Puis, il a fait son petit poussin. Il voulait tellement être tout le temps avec elle, que son père a fini par lui dire que pour être grand, il devait lâcher sa maman. Mais il ne voulait pas. Il l'aimait tant. Pourquoi il devait faire ça ?

Puis il avait compris, que c'était parce que sa mère était une oméga et que son père avait peur qu'il soit un alpha. Mais non, il est un bêta, comme lui. Et au final, cela aurait été étonnant qu'il en soit autrement, étant né d'une oméga et d'un bêta. Pas que ça le dérangeait. Mais le fait que son père soit jaloux, ça laissait Tamaki dans l'idée qu'il n'avait pas fini de se lier totalement à sa mère. C'était un truc d'alpha. Il aimait ses parents, du moins, c'est ce qu'il avait cru. Toute son enfance avait été entourée par cet amour parental. Celui que chaque enfant avait.

Mais à l'adolescence, c'est là que Tamaki a commencé à construire son caractère. Il n'aimait pas le fait que tout soit donné aux alphas sans concession. Et les omégas qu'il avait croisé, hormis sa mère, étaient toujours en train de draguer les premiers. Des amoureux qui ne faisaient que l'agacer. A se draguer, s'embrasser, ne pas  progresser comme lui le voulait. Bien sûr, il étudiait la cuisine. C'était un métier qui n'était pas toujours facile. Il aurait même dû couper ses cheveux. Ou du moins faire en sorte que sa longue chevelure ne soit dans les plats. Du coup, l'air de rien, il est assez doué pour coiffer ses cheveux pour le coup. Refusant de les couper. Il avait grâce à des tutos où observant les voisins se coiffer.

Pas besoin de quelqu'un. Il ne s'attachait à personne, car il voyait bien à quels soucis ça pouvait mener, il n’avait qu’à voir son père se battre encore et encore pour garder sa mère… Le voir à moitié mort une dizaine de fois, ça avait refroidi un peu la fougue de Tamaki. Pourtant, il a été idéaliste, fichue adolescence...

Il ne voulait pas qu'on profite de ces capacités. Oui, il en avait. Oui les devait à sa mère. Mais il n'acceptait pas que d'autres en profite pour avoir plus de points pour réussir leur licence. Sa cuisine était la sienne. Il la partagerait qu'avec son équipe et seulement elle. Cela serait le moment où il accepterait quelqu'un dans sa bulle vitale. Il ne voulait pas de ce contact. Pour le moment. Il détestait d'ailleurs un oméga qui le collait. Rendant jaloux deux alphas qui le voulait dans leurs lits.

« Dégage, fichu pot de colle.
- Mais tu sens si bon.
- C'est à cause de ce que je fais en cuisine. Je ne suis pas un putain d'alpha !
- Han trop dommage, je te choisirais sans soucis.
- Va roucouler ailleurs, j’étudie.
- Sois mon homme, Tama.
- Ne m’appelle pas comme ça, j’ai horreur de ce surnom débile. En plus, tu n’y gagneras rien. Je suis même pas sûr qu’un bêta comme moi pourra te donner des enfants.
- C’est toi que je veux.
- Moi, je n'ai pas envie. Vraiment pas. »

Et il s’était collé à lui. Durant la plus grosse partie de sa scolarité. Pour son déplaisir.

Quand l'oméga finit par le lâcher, il comprit que ce dernier portait l'enfant d'un alpha. Il avait lu assez livre pour voir la différence entre un oméga libre et un qui avait son alpha. Il le félicita, c'est là qu'il se rendait compte qu'il lui manquerait ce con. Mais jamais, il lui dira. Il profita d'un voyage pour s'éloigner de sa famille et de ce type. C'est là qu'il put vivre comme un vrai Japonais. Car avant ça, il vivait en France.

Pour lui, son arrivé est un nouveau départ, il donnera tout ce qu'il faut pour que son restaurant gagne des étoiles.  C'est un rêve commun à tous les cuistots.