Caractère

Tu as plusieurs facettes qui composent ta personnalité, des couleurs vibrantes et profondes que nous allons essayer de décoder pour mieux te cerner. Tu n’es pas foncièrement mauvais mais tu ne cherche pas réellement à nuir aux autres. Tu agis différemment selon qui se trouve face à toi, comme un caméléon se fondant dans le décor. C’est le cas de le dire, tu es parfaitement adaptable, même si l’on te rabaisse tu ne surréagis jamais. Tu as toujours des réactions contrôlées peu importe la situation, sauf quand tu prends réellement ton pied. Les différents clients que tu as pu combler par le passé ne se sont jamais plaint de ton comportement, bien au contraire, tu avais cette tendance à accepter tout type de requête. Même lorsque le sexe te paraissait ennuyeux ils ne parvenaient pas à le deviner.

Tu savais être une oreille attentive quand certains te le demandaient, les rendant un peu plus fidèle et c’est ainsi que tu as réussi avec le temps à glaner des informations. Tu étais le partenaire de lit parfait, aimant s’il fallait l’être, soumis à souhait pour d’autres, tu savais aussi prendre les choses en main au besoin. Chacune des demandes étaient faites à la perfection tant que tu avais ta rémunération au final. Tu n’as jamais eu de rapport juste pour le plaisir d’en avoir un. Tu n’en vois pas réellement l'intérêt, à tes yeux c’est un business comme un autre et si l’argent ne tombe pas à la fin, à quoi bon perdre son temps ? De ce fait, tu n’as jamais rencontré intimement qui que ce soit en dehors du bordel, c’est le seul lieu dans lequel on peut encore espérer maintenant pouvoir te prendre avant que ta compagnie ne se termine dès que le timing est écoulé. Tu aimes l’argent, et pour en avoir tu es prêt à accepter beaucoup de choses.

Tu ne crois pas en l’amour, encore moins à la destinée. Tout cela n’est qu’une pure utopie pour toi. Cela fait bien longtemps que tu n’attends plus que le prince charmant débarque sur son cheval blanc. Personne ne t’as jamais sauvé mis à part toi même, tu as confiance en toi seul pour la suite de ta vie et son déroulement. Tu es le seul acteur de ton bonheur, tu n’as jamais eu cette naïveté de croire qu’un autre pourrait en être l’auteur. C’est sans nul doute pour cette raison que les personnes proches de toi se comptent sur les doigts d’une main. Tu as une méfiance naturelle, les belles paroles ont peu d’effet sur toi, et te berner est une chose des plus difficile à faire, après tout tu bernes toi même les autres. Tu as toujours eu un instinct hors de commun pour cerner les gens que tu croises. Observateur, tu as cette tendance à remarquer la moindre petite chose, la moindre gestuelle, le moindre changement dans le ton d’une voix. Tu sais décrypter ceux qui te font face avec une aisance stupéfiante, et bien souvent tu t’en es servie pour obtenir ce que tu souhaites.

Tu es une main de fer dans un gant de velours. Tu mènes les prostitués à la baguette, leur apprenant les bonnes manières, comment se comporter, comment répondre et surtout comment savoir répondre aux exigences. Tu les as façonnés, comme un marionnettiste travaillant avec sa poupée pour la rendre parfaite pour le spectacle. Chacun des prostitués passant entre tes mains en ressort plus performant. Tu ne prends personne en pitié, ce sentiment ne fait pas partie de ta personnalité. Car tu sais que la pitié ne mène à rien et qu’il n’y a rien de mieux que d’avancer pour évoluer. Tu es parfois dur avec eux mais c’est uniquement pour leur bien.

Tu es d’un naturel charmeur, bien que tu ne partages pas la couche des autres en dehors du travail, tu aimes comprendre que tu plais et jouer avec les hommes que tu trouves plaisant. Tu gardes toujours une certaine limite que tu ne dépasses pas, bien que parfois la barrière semble être des plus fines avant le point de non retour. Mais tu gardes le contrôle, tu restes maître du jeu et de ce qui s’y passe sans jamais passer le cap. Tu peux dans de rare occasion proposer tes services, surtout si la personne face à toi risque de t’apporter des informations croustillantes. Tu aimes jouer avec le feu, il faut le dire, tu aimes le frisson et l’adrénaline. Une vie monotone ne t'intéresse pas, tu as pris goût à la tienne et à comment elle se déroule, et tu sais au fond de toi que tu peux aller encore bien plus loin.

Au fond de toi, tu manques terriblement de stabilité bien que tu ne t’en rendes pas compte.

APATHIQUE • CHARMEUR • PATIENT • JOUEUR • OBSERVATEUR • CALME • ADAPTABLE• FLEXIBLE • A L’ÉCOUTE • STRICT• CÉRÉBRAL • SECRET • MÉFIANT • DISCIPLINE • GRACIEUX • RÉFLÉCHIT • MATURE • TACTILE • SENSUEL • VÉNALE

Fun Fact

Bien que tu as une bonne tolérance à l’alcool le Shochu te rend complètement pompette au bout d’un seul verre • Tu aimes chantonner sous la douche • Tu craques complètement devant les lapins • Tu ne sais absolument pas cuisiner • Tu te nourris de plats cuisinés • Tu trouves ton réel plaisir dans la violence ça te fait sentir plus vivant • Tu as en horreur le sexe vanille que tu trouves affreusement ennuyant • Tu as tendance à bloquer sur les écrans mettre une télé devant toi permet de te perdre complètement • Tu es arachnophobe • Tout ce qui a plus de 6 pattes ne devraient pas exister à tes yeux • Tu dors complètement nu • Le sommeil c'est sacré tu as du mal à partager ton lit une nuit ou celui d’un autre • Tu adores le chocolat • Surtout celui à l’alcool • Lorsque tu mens, ton œil gauche à tendance à se plisser légèrement • Tu aimes porter des sous vêtements féminin en partie à cause de ta mère • La pilule du lendemain est un automatisme • Tu en as toujours avec toi • Tu ne supportes pas les enfants, ça braille trop pour toi • Tu as la main verte, tu as tendance à cumuler un nombre impressionnant de plantes vertes • Tu as appris le self défense à l’âge de 10ans • Tu adores faire de la calligraphie • Tu as sur tes tétons les emplacements pour y placer des piercings • Tu adores les draps en soie • Tu vas une fois par semaine aux sources chaudes • etc

Physique

Tu ne fais plus partie de ces jeunes fleurs fraîchement épanouies qui t’entourent à la maison close, mais tu es certain d’une chose : sur bien des domaines tu n’as rien à leur envier. Tu fais typiquement partie des oméga, peu difficile de te confondre avec un bêta du haut de ton petit mètre soixante, tu es petit il n’y a aucun doute. Ta taille n’est en rien une inquiétude pour toi, ni même ta propre existence, être oméga n’est pas une tare et c’est même cela qui a facilement pu t’aider à gravir les échelons dans les bas fonds.

Malgré ta petite taille, tu sembles dégager une aura bien plus grande. Tu te tiens parfaitement droit, d’une démarche souple et gracieuse on peut facilement voir dans ta gestuelle que tu as grandi pour plaire, plaire aux autres, après tout pendant de longues années tu as dû en charmer plus d’un pour devenir quelqu’un. Tu portes souvent des kimonos, même tout le temps, non pas que tu n’aimes pas t’habiller de façon plus moderne, mais il n’y a rien de plus confortable à tes yeux, et il faut bien dire que pour aguicher par instant c’est pas plus mal d’apporter un peu de sensualité en laissant innocemment glisser le tissus de long de ta peau non ?

En parlant de ta peau, elle n’est pas aussi blanche que celle de ta mère, tu n’as pas une peau parfaitement porcelaine mais tu prends soin de la garder la plus blanche possible. Certains de tes anciens clients avaient pris goût pour ta peau délicatement parfumée qui marque facilement, rougissant sous leurs mains. Ta peau a connu bien des marques, mais jamais elle n’en a gardé définitivement une seule sauf le tatouage qui orne ton dos. Un grand dragon traditionnel habille ton corps nue, agrémenté de paulownias pour souligner un peu plus cette odeur de phéromone qui te colle à la peau depuis ta naissance. Une fleur bien douce, comparable à de la violette. Ce beau dessin naît sur le haut de tes omoplates pour venir mourir à la naissance de tes reins.

En dehors de ta petite taille et de ta peau blanche, d’autres choses te caractérisent comme ta longue chevelure rose pastel. Une couleur unique dont tu prends soin d’en garder le mystère. Bien sûr, elle n’est nullement naturelle mais jamais tu n’en as confirmé la véritable couleur à qui que ce soit. Naturellement, tu as la chevelure blonde, presque blanche, une couleur disparue depuis bien longtemps de ton crâne. Malgré les teintures, ta chevelure reste douce et très longue, arrivant largement en dessous de ton fessier, tu prends souvent le temps de l’attacher pour ne pas être gêné dans ton quotidien. Ton regard lui, couleur safran, laisse peu de place à tes origines inconnues t’entourant. Il n’est pas rare que tu narres de belles histoires, sans pour autant laisser prendre au sérieux ce que tu racontes.Il y a bien des interrogations qui t’entourent sans que tu sois toi même capable de répondre.

Ton visage peut montrer une multitude d'émotions que tu prends soin de choisir avec soin, tu es expressif mais tu sais aussi décider ce que tu souhaites partager. Tu portes une multitude de masques sur tes fins traits, de sorte à ce que personne ne puisse réellement te connaître mais tu le fais à la perfection. Tu as appris à t’adapter aux autres pour avoir ce que tu désires, mais avec toi rien n’est jamais vraiment gratuit.

Tu as longtemps était le numéro un de la maison close avant de laisser place à la nouvelle génération que tu as sous ta coupelle. Mais le temps passant n’a rien retiré à ton charme.

Histoire

Tu es né dans un bordel que tu n’as jamais quitté. Pas n’importe quel bordel, celui appartenant à la famille Takahashi, situé au sein des quartiers peu recommandée de Kyoto. Ta mère faisait partie de ces femmes de joies qui vendaient plus que leur compagnie aux différents clients qui passaient le pas de la porte et avaient assez d’argent à leur proposer. Tu n’as jamais connu l’identité de ton père, et tu dois bien avouer que tu n’as jamais vraiment chercher à le savoir. Tu es née un 29 février dans la chambre de la maison close, tu n’as pas mis bien longtemps à pointer le bout de ton nez et à te faire aimer par ta mère. Tu es sans nul doute le seul homme qu’elle a affectionné pour le reste de sa vie. Tu étais un enfant sage, bien trop sage, même bébé tu n’étais pas du genre à geindre. La chambre de ta mère avait été partagé en deux, séparant ton lieu de repos d’une simple cloison qu’elle pouvait facilement bouger pour venir à ta rencontre. Cette fine cloison n’était guère suffisante pour combler ses cries lorsqu’un client venait lui rendre visite. Tu as appris la discrétion, à te faire petit, à ne pas te faire remarquer. Tu savais qu’après chaque visite, ta mère finissait par te rejoindre pour te féliciter d’avoir attendu aussi sagement. Tu aimais voir le doux sourire qu’elle te présentait, tout comme sa fine main qui venait te caresser les cheveux en gage de récompense. Tu n’en voulais pas plus, son amour était suffisant pour toi bien que du haut de ton jeune âge tu ne comprenais pas tous les enjeux de l’endroit où tu vivais.

Les autres locataires de la maison, qu’ils soient homme ou femme, s’occupaient par moment de toi. Tu avais ainsi une multitude d’oncle et de tante. Tu finissais par flâner entre les murs de la maison close, parfois dans les rues, sans trop faire attention aux regards des clients qui se posaient sur toi. Tu commençais à grandir, et naïvement tu ne comprenais pas ces regards lourds de sous-entendu. Les premières années de ta vie n’ont pas été des plus difficile, tu mangeais presque à ta fin, tu trouvais toujours de quoi t’occuper et tu avais même réussie à te trouver des camarades de jeu. Tu avais ce don d’être adaptable à chacun, et tu n’avais jamais eu de difficulté à t’intégrer. En grandissant, tu passais de plus en plus de temps à la maison close, surtout depuis que ton statut d’oméga -identique à celui de ta mère- c’était confirmé à l’âge de tes 13ans. Tu avais fait ta première crise de chaleur, et ta mère avait finit par t’enfermer dans l’une des pièces de la bâtisse pour que personne ne vienne à ta rencontre durant cette troublante découverte. S’en était suivit la découverte des inhibiteurs que tu avais depuis pour habitude de prendre à heure fixe. Jamais tu n’en avais oublié une seul fois. À la suite de cet événement, ta mère était devenue bien trop protectrice à ton encontre, sans nul doute car elle savait ce que cela allait déclencher dés lors où le gestionnaire de la maison apprendrait que tu étais un oméga. Tu pris de nouvelles habitudes, cherchant la compagnie de personne de ton âge, ton dévolu se jeta quelques années plus tard sur l’un des nouveaux locataires du bordel. Un bêta - Eiji - âgé de 19ans avec qui tu avais vite lié un début d’amitié. Tu allais le voir dés qu’il n’avait pas de client dans sa chambre, toi, tout juste âgée de 15ans, tu comprenais depuis longtemps maintenant ce qu’il se passait entre ses murs bien que tu n’y participais pas encore.

Une dernière année tranquille s’écoula avant que tu ne doives à ton tour mériter de rester dans cet endroit. Ta mère était folle de rage quand on vient la voir pour te retirer de sa chambre, elle hurla et fût bien obliger de se taire, car devant tes yeux elle finit par se faire battre. Tu serras des poings avant de quitter de force sa chambre, bien que tu ne savais pas à ce moment là que c’était la dernière fois que tu la voyais. Tu fus emmené en dehors de la maison close pour ta formation. Il était hors de question que l’on te mette entre les mains d’un client sans que tu n’aies une once d’expérience à leur proposer. Tu finis dans un autre bâtiment, dans les mains expertes de la « mama » de l’époque. Cette personne était celle qui se chargeait de former les petits nouveaux, l’homme n’était plus très jeune, et c’est pourquoi bien souvent il était secondé par l’un des prostitués dans la lourde responsabilité d’éduquer les nouveaux dans le domaine. C’est alors que tu vis de nouveau Eiji, d’ami, il était passé à mentor et durant les trois mois qui suivirent il t’apprit bien des choses.

Après cette période, tu reviens à la maison close. Ta mère n’était plus là. L’inquiétude, la colère t’envahir alors que tu compris qu’elle s’était laissé mourir. Les hommes qui étaient venue te chercher n’y était pas aller de main morte sur ta pauvre mère, sans compter le chagrin qu’elle avait eu à te voir partir. Elle n’avait pas voulu te voir finir comme elle. L’ironie du sort voulut que tu récupérer sa chambre, elle avait été laissée tel quel. Il ne fallut même pas une journée avant que ton premier client arrive. Pendant de longues semaines tu n’avais touché à rien dans la pièce, ton cœur simplement mort. Car la seule personne qui te portait une réelle affection n’était plus. Tu ne voulais pas finir comme elle, et surtout car ce n’était pas ce qu’elle désirait pour toi. Tu devais te rendre utile, et surtout te sortir de ce bordel. Tu accumulais les clients, sachant les satisfaire, tu compris avec le temps que les échanges un peu plus violents était ta came, que le sexe traditionnel ne te satisfaisait pas du tout. Quand tu en avais l’occasion, tu privilégié les clients que te permettait au moins de prendre ton pied car quitte à devoir ouvrir les cuisses autant que ça t’apporte un minimum aussi. Ton ouverture dans le domaine te permis d’attirer de plus en plus de clients, de plus en plus de clients importants. Tu appris à être à l’écoute, et réussir à leur soutirer des informations.

Les années passèrent, et les informations que tu parvenais à collecter aidèrent le clan. Tu deviens le numéro un de la maison close, et l’ancienne « mama » rendu l’âme. Tu pris alors sa place. Tu avais maintenant entre les mains les jeunes recrues, tu abandonnais ton rôle de prostitué bien que tu arborais encore cette facette dans de rare occasion. Cela fait maintenant 5ans que tu tiens ce rôle, bien que tu rêves de monter encore plus en grade.