Caractère

un soupçon de névrose sur son lit de psychose. de l'impulsivité et de l'automutilation en accompagnements. trouble de la personnalité borderline

contrôle de la colère ― Très impulsif. Un rien t'excite. T'énerve. Te fais sortir de tes gonds. Lorsque quelque chose te déplaît, tu le montres par ce sentiment de rage récurrent. On ne t'arrête plus. Frappant de tes poings dans tout ce qui bouge. Hommes, femmes et enfants y passent. Détruisant absolument tout sur ton passage. Difficile même de te calmer d'ailleurs. Parce qu'il faut savoir que lorsque tu arrives jusqu'à lever ton poing sur quelqu'un, tu iras jusqu'à le tuer, c'est ainsi que tu fonctionnes. Tu te déchaînes. Un animal enragé. Mais ce n'est en rien de ta faute. Tu adores ça. Tu aimes le sang qui gicle sur ton visage. Tu n'as ni regret, ni remord. Ni même une once de culpabilité pour eux. Tu les remercieras simplement pour ce moment de plaisir, lorsqu'ils auront le crâne écrasé sous la semelle de ta chaussure. Il ne fallait pas t'énerver.

blessure d'abandon ― La peur d'être abandonné, rejeté. Malgré que tu détestes le monde et que tu ne le comprends pas toujours. Certains cas rares se trouvent être des personnes que tu apprécies. Un sentiment particulièrement dangereux pour toi, comme pour eux. De cette peur de l'abandon, naît la possessivité. Ce qui est à toi, doit rester à toi. Si tu considères que tu es sur le point de perdre ce qui t'appartient, alors l'impulsivité refait surface.

monde intérieur ― Un garçon introverti. Tu n'aimes pas parler de toi, tu n'aimes pas que l'on parle de toi. Très peu connaissent ton passé, ta famille - que tu n'as pas - ou bien même ta vie de maintenant. Tu es muet lorsqu'il s'agit de renseigner des informations à qui que ce soit - excepté les Orlovs pour qui tu travailles - C'est simple, tu évites d'être le centre du monde, préférant rester dans l'ombre même si tu arrives toujours à te faire remarquer de par ta silhouette inquiétante, mais également de tes actions. Il faut dire que tu ne passes pas inaperçue à toujours foutre tes poings dans la gueule des gens que tu croises.

moquerie ironique ― Il est très rare de te voir sourire, voir de t'entendre rire de bon cœur. Tu n'es pas quelqu'un de jovial, de très sociable d'ailleurs. Tu n'aimes pas les gens, tu préfères les voir morts. En revanche, lorsque tu ne les fracasses pas, tu as cette manie de toujours vouloir te moquer d'eux. Très sarcastique. Rabaisser et humilier le petit monde qui te casse les couilles t'amuses beaucoup. Tu ne mâches pas tes mots. Homme piquant comme un scorpion, crachant du venin comme un serpent. Tu cherches toujours à toucher les points faibles.

addiction ― Est-ce qu'il faut réellement souligner le fait que tu sois un grand adepte du sexe et de l'alcool ? Bien sûr. Parce que cela provient de ton trouble. Un éternel insatisfait. Il faut d'ailleurs que tu ramènes toujours tout au cul. T'es sans gêne et sans tabou lorsqu'il s'agit de ça. Tu as toujours besoin de changement, de goûter à tout, de te foutre la tête à l'envers. De cette manière, tu t'échappes de la réalité, de tes traumas.

comportement suicidaire ― L'excitation te submerge lorsque tu fracasses le tibia d'un inconnu. Mais il n'y a pas que ça qui t'anime dans ta putain de vie de merde. Faire couler ton propre sang est également l'une de tes activités favorites. On ne compte plus les entailles sur tes bras, sur ton torse ou bien tes cuisses. Tu aimes te faire du mal, tu aimes ressentir la souffrance. Quel maso tu fais.

vide chronique ― Il t'arrive parfois de ressentir ce sentiment d'être détaché de tout. L'impression de ne plus être dans ton propre corps. Ne plus savoir ce qu'est la vie. Ce que tu es. Des questions qui submergent. Cette sensation irrationnelle te rend dingue. Une grande perte du sens réel qui survient surtout dans les périodes de stress.

boulot avant tout ― Malgré ce trouble qui t'empêche de vivre comme les autres, tu te trouves être quelqu'un de très sérieux au travail. Tu es le bon toutou des Orlovs. Tu obéis au doigt et à l'œil, sans sourcilier. En mission, tu peux te montrer très minutieux et pointilleux lorsqu'on te le demande. Comme tu peux tout bonnement massacrer quand tu as carte blanche.

Physique

un malade mental dans le corps d'Apollon

silhouette ― Gamin qui se trouve être plus grand que la norme déjà à ton âge. Du haut de tes 1m95, tu surplombes la population et les regards angoissés. Ta musculature est assez imposante, il faut l'avouer. Tu t'entraînes tous les jours afin de perfectionner ce monstrueux corps qu'est le tien. Ce dernier a fait les frais d'énormément de combats et de mutilations ce qui a causé un nombre incalculable de cicatrices. Tu en possèdes sur les doigts, les mains, les bras, le dos, le torse, les jambes. De partout en réalité. Certaines plus grosses que d'autres.

gueule d'ange ― On ne peut pas dire que tu donnes envie d'être accoster. Tu es peut-être beau sous tes traits de psychopathe, c'est vrai, mais tu amènes quand même la crainte dans le cœur des gens. Ton regard d'un gris clair est assez menaçant quand on y pense. Et puis le fait de cacher tes yeux légèrement bridés par cette tignasse blanche aux reflets bleus ne va pas améliorer les choses n'est-ce pas ? En soit, ce qu'il y a de plus naturel chez toi, c'est ton nez. Simple, basique. Très beau au passage. Et on confirme qu'il n'a jamais été cassé. Quelle chance. On parlait plus haut de cicatrices. Et voilà que nous avons les plus imposantes sur ta belle gueule. L'une se trouve sur ta joue, sous ton œil droit plus précisément, formant une croix. L'autre est une profonde entaille partant de la commissure de tes lèvres pour suivre le chemin jusqu'à ta mâchoire.

et le reste ? ― Tu es percé aux oreilles, mais seule ton oreille droite est ornée de bijoux. Tu possèdes trois tatouages que tu as réunis en un. Deux se trouvant sur la totalité de tes bras. Un tigre sur le gauche. Un démon sur la droite. Alors que le troisième se trouvant dans ton dos est un dragon. Traits artistiques par les soins d'un maître tatoueur, avec la technique du Tebori.

Histoire

tu es sorti d'entre les cuisses de ta mère. de son trou en réalité. la famille c'est de la merde. l'amour c'est de la merde. t'as été un enculé de première toute ta vie, jusqu'à aujourd'hui et tu ne comptes pas t'arrêter là. voilà. c'est ton histoire

résumé : Le malin est venu sur terre, offrant à une pauvre pêcheresse, le pouvoir d'enfanter le prince des ténèbres. Connu sous un nom oublié : Kim Sang Woo. Mais depuis son adoption, le prince ce fait appeler Owen Lim. Faut-il réellement avouer que déjà tout petit, ce tyran est né doté d'une langue de vipère hors norme et d'une arme à feu entre les jambes ? Un anaconda ou une mitraillette ? Bah les deux, pardi. Est-ce qu'on était vraiment obligé d'en parler ? Passer sa vie doré au soleil. Seulement dans les rêves les plus fous. Un prince devenu l'affreux toutou de la famille Orlov. Dans la pénombre, il n'est rien d'autre qu'un bourreau, un assassin. L'homme à tout faire du clan. On va dire que ça amuse beaucoup ce couillon de fourrer ses doigts dans les tripes. Boby se dresse toujours après une bonne giclée de sang.

parasite ― Avant même que tu ne vois le jour Owen, ta mère décide de mettre un terme à ton existence. Accidents prémédités dans des escaliers à plusieurs reprises. Overdose de médicaments, de drogues, d'alcools. Elle a tout essayé. Le fœtus que tu es, est trop coriace malheureusement. Elle n'a donc pas le choix que de te garder jusqu'à l'accouchement. Une pauvre femme qui haït plus que tout au monde, l'enfant qui a dévoré, englouti son frère jumeau. Immondice.

orphelinat ― Ta mère décède quelques mois après ta naissance. Tu es directement envoyé dans un orphelinat religieux où tu y restes pendant dix ans. Pendant ses longues années, tu en fais voir de toutes les couleurs à ses femmes qui te voient plus comme un démon plutôt qu'un enfant. Pendre d'innocents chatons par la queue au-dessus des portes des dortoirs de tes camarades, est l'une de tes plus grosses bêtises qui t'aura valu plus d'un mois d'isolement et des rendez-vous avec un psychiatre.

borderline ― Ce trouble vient de cette jeune femme qui tente de te remettre dans le droit chemin. Cette femme que tu vois comme la mère que tu n'as jamais eue. Cette femme pour qui tu peux tuer, malheureusement. Cette femme qui t'informe que tu devrais sourire plus souvent. Cette femme qui est traumatisée en voyant ce petit garçon se scarifier le visage au niveau de la commissure de ses lèvres afin d'étirer son sourire pour elle. Cette femme qui l'abandonnera. Le borderline débarque.

adoption ― Après plusieurs années Owen, tu finis par te faire adopter par un homme puissant, provenant d'une grande famille. Il cherche un chien enragé à apprivoiser afin de devenir une arme de destruction massive. Il vient de le trouver. Toi. Petit garçon atteint d'un trouble, qui ne comprend pas les relations humaines. Qui n'a aucune notion du comportement à avoir. Un être que l'on peut modeler à sa façon, à sa vision. Tu es le candidat parfait.

assassin ― Tu vis avec cet homme, avec son entourage, avec sa famille. Il décide de faire de toi son pantin qu'il peut manipuler comme bon lui semble. Tu apprends à te servir d'une arme. À tuer ton premier humain. Tu prends plaisir, tu prends goût aux massacres. Tu grandis et tu finis très rapidement par gravir les échelons, devenant un homme de confiance pour la famille que tu sers, les Orlov.

il est né en Espagne ― sa mère était une prostitué ― il ne connait pas son père ― il a absorbé son frère jumeau ― une lourde opération est faite à ses douze ans afin qu'on lui enlève le reste de son frère ― il est atteint du trouble du borderline suite à un abandon ― son psychiatre lui fait des analyses et lui donne un traitement à prendre à vie ― il est adopté à dix ans par un membre de la famille Orlov, venu en voyage en Espagne ― ils repartent au Japon ensemble ― on lui donne le nom de Owen Lim ― il tue sa première victime à quatorze ans ― il ne comprend pas les relations humaines ― il ne se comprend pas lui-même ― il pratique la boxe - il possède quatre dobermans qu'il apprivoise comme des lions affamés dans le colisée ― il donne souvent le corps de ses victimes à ses gentils toutous